Oui je disparais longtemps mais c’est parce que je suis un homme occupé et stressé. Sans ma « marrakchitude » j’aurais probablement déjà pété le seul câble qui me sert à sauver les apparences.
Dans ces conditions le weekend est évidement le moment idéal pour s’échapper ! Vous me connaissez bien maintenant, s’échapper chez moi équivaut à prendre la route. Et cela même si la destination est, comment dire, fort étrange pour le3zaoui que je suis. En langage Tolkien je suis un hobbit (3zaouitik) qui a délaissé sa « comté » natale pour un weekend au Mordor, récit ! (NDLR attention cher lecteur la lecture des lignes suivantes nécessite une bonne connaissance de e géographie de la terre du milieu).
Un voyage dans les terres inhospitalières du Mordor pour le 3zaoui que je suis n’est pas une chose à prendre à la légère c’est donc à l’issue d’une courte nuit que je pris la route en direction de l’est. N’ayant plus fréquenté cette route inhospitalière depuis la fin du Quatrième âge, j’avais bien évidement sous estimé la longueur de cette route et j’arrivai don en retard au Gondor pour une halte rapide à Minas Tirith avant d’attaquer le partie la plus dure de mon périple : les 50 km de la plaine d’Ithilien.
Arrivé en milieu de journée je me trouvais donc dans une ville déserté par ses habitants se refugiant sous l’ombre des montagnes environnante avant de reconquérir leur espace à la tombée de la nuit. Je me rendis donc aussi vite que je pu à mon refuge, évitant scrupuleusement les autochtones. Je ne pu le faire bien longtemps et des la nuit noire tombée je me retrouvé encerclé de ces êtres étranges que certains nomment les « fassis ». Je tentais donc tout au long de ma présence de ne piper mot afin de ne pas trahir mes origines supérieures aux leurs me contentant d’acquiescer bêtement à chaque sollicitation.
Il est à noter que les terres du Mordor ne sont plus aussi arides et inhospitalières qu’elles le furent par le passé et dans mes souvenirs. L’évolution de notre terre du milieu à rendu ces terres presque agréables à vivre si ce n’était leurs habitants. Oui car les dénommé fassis jouissent de pouvoir maléfique. Leurs paroles sont en effet une véritable torture pour des oreilles marrakchis habitués à la musicalité du plus bel accent de la terre du milieu.
Tout cela pour vous dire cher lecteur que le weekend fut très sympathique (quoique trop court) et il faut croire que je suis bien plus caméléon que je ne le pensais. En effet deux jours après mon retour je croisais, en terrain neutre, un digne représentant de la ville de Fes et allez comprendre pourquoi, tout au long de notre rencontre ce cher Monsieur n’a cessé de m’appeler M. Bennani. En d’autre circonstances j’aurais pris cela pour une insulte, mais là je ne pouvais que me poser mille questions…
Oui je disparais longtemps mais c’est parce que je suis un homme occupé et stressé. Sans ma « marrakchitude » j’aurais probablement déjà pété le seul câble qui me sert à sauver les apparences.

Dans ces conditions le weekend est évidement le moment idéal pour s’échapper ! Vous me connaissez bien maintenant, s’échapper chez moi équivaut à prendre la route. Et cela même si la destination est, comment dire, fort étrange pour le3zaoui que je suis. En langage Tolkien je suis un hobbit (3zaouitik) qui a délaissé sa « comté » natale pour un weekend au Mordor, récit ! (NDLR attention cher lecteur la lecture des lignes suivantes nécessite une bonne connaissance de e géographie de la terre du milieu). Lire le reste de cette entrée »
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